Dans la présentation d'un colloque organisé par l'ANVIE ("Comment faire du management interculturel un atout compétitif ? La culture d’entreprise à l’épreuve de la mondialisation
Paris 26 Novembre 2015") -
la réponse à la question:
Comment favoriser l’apprentissage des équipes multiculturelles et mettre en
place des communautés de pratiques efficaces ?
est donné de manière synthétique "A la clé : la stimulation de l’intelligence collective".
Oui, mais comment faire ? Sans attendre la mise en ligne des premiers outils pensés par le Philosophe Pierre Levy, et notamment une implémentation sur l'internet de sa grammaire IEML "(IEML (pour Information Economy MetaLanguage) est une langue artificielle à la sémantique calculable qui n’impose aucune limite aux possibilités d’expression de nouveaux sens.)"
Comment peut-on prendre en compte les différences culturelles dans la communication au sein de Communautés de Pratique? Comme Jürgen Bolten, dans "Interkulturelle Kompetenz", je pense qu'il faut promouvoir une éducation aux compétences interculturelles, et comme Heinz Wismann, qu'il faut apprendre à penser entre les langues. La compétence interculturelle permet de tirer pleinement partie des synergies et d'accéder à toute l'intelligence collective potentielle, ce qui restera inaccessible si l'on impose une langue à tous ou au mieux deux ou trois langues de travail. Penser dans sa langue, s'exprimer maladroitement dans une autre langue ainsi naissent les malentendus... Que faire, donc : laisser chacun s'exprimer dans sa langue et donner aux animateurs les moyens d'assurer une médiation culturelle et linguistique, pour que la richesse et la diversité des contributions individuelles soit directement perçue par tous. L'intelligence collective est bien là.
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Marchelle Steve (Donnerstag, 02 Februar 2017 04:12)
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